Netanyahu affirme que l’établissement d’un État palestinien pourrait être un suicide national lors de l’ONU
Netanyahu affirme que l’établissement d’un État palestinien pourrait être un suicide national lors de l’ONU
Le Premier ministre israélien a pris la tribune des Nations unies avec un ton ferme, réaffirmant son refus des accusations de génocide dans la bande de Gaza et visant vivement certains pays occidentaux, dont la France, qui ont reconnu l’État de Palestine au cours de la semaine.
Il a soutenu que ces pays ont cédé au Hamas, montrant selon lui que cela peut financer les actes de violence contre les Juifs. Il a ajouté un avertissement: Israël ne laissera pas être imposé un État considéré comme terroriste. Il a aussi affirmé qu’il ne commettra pas un suicide national sous la pression de médias hostiles et de manifestations anti-Israël, dénonçant ce qu’il a qualifié de mensonges antisémites dans les critiques internationales.
Un sommet sur la solution à deux États et les réactions internationales
Lors d’un sommet organisé lundi par la France et l’Arabie saoudite sur l’avenir d’une solution à deux États, une dizaine de pays, dont la France, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, ont officiellement reconnu l’État de Palestine, provoquant la colère d’Israël.
Messages adressés aux otages et ambiance à l’ONU
À l’occasion de son déplacement à New York, le Premier ministre aurait fait installer des haut-parleurs dans la bande de Gaza afin que les otages détenus par le Hamas puissent entendre son discours sur place. Il a assuré qu’il n’oublierait pas les otages et que le peuple d’Israël est avec eux, ajoutant que la poursuite des opérations continuerait jusqu’à leur retour.
Réception de l’allocution et départs de délégués
Son discours a été accueilli par des applaudissements des partisans présents, mais aussi par des huées et des délégués qui ont quitté l’enceinte de l’Assemblée générale de l’ONU.
Objectifs militaires et contexte international
Israël cherche à terminer rapidement les actions contre le Hamas dans la bande de Gaza, au terme de presque deux ans de guerre. Le dirigeant israélien a salué le soutien du président américain Donald Trump, tout en restant discret sur la situation en Cisjordanie occupée.
Manifestations et perspectives de paix
Des centaines de personnes ont manifesté à New York contre Benjamin Netanyahu, tandis que l’attention se porte sur un nouveau plan présenté cette semaine par Donald Trump à des pays arabes et musulmans. Par ailleurs, Netanyahu est visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité, émis fin 2024.