Le Grand Conseil rejette des propositions visant à restreindre le droit de manifester dans l’université

En mai 2024, des étudiants ont occupé Uni Mail pour dénoncer « le génocide à Gaza et l’inaction de l’université ».

Décision du Grand Conseil sur le droit de manifester dans l’enseignement supérieur

Le Grand Conseil a refusé jeudi deux textes destinés à limiter ce droit. Le premier, issu de l’UDC, proposait d’interdire toute manifestation de nature politique ou religieuse à l’intérieur des bâtiments et dans leurs périmètres extérieurs.

Le second, une motion du PLR, visait à « interdire et, si nécessaire, mettre fin sans attendre à toute manifestation idéologique d’affirmation d’une vérité contre une autre et à toute action menaçante à l’encontre du personnel académique et des étudiants, à l’université et dans les hautes écoles ».

Position des autorités et contexte juridique

Selon Le Courrier et la Tribune de Genève, le Conseil d’État, comme le rectorat, s’opposaient à ces propositions en estimant que l’université dispose déjà des moyens réglementaires et juridiques pour concilier liberté d’expression et droit de manifester — et qu’elle les a d’ailleurs déjà employés.

Contexte et épisodes antérieurs

Ces textes faisaient suite à plusieurs épisodes survenus entre 2022 et 2024, notamment l’entartage de la conseillère nationale Céline Amaudruz à Uni Bastions, diverses interruptions de conférences jugées transphobes par des militants LGBTIQ+, ainsi que plusieurs occupations d’Uni Mail et d’autres hautes écoles par des étudiants pro-Palestiniens.

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