Confignon (GE) : rue des Hutins devient rue scolaire et interdit le trafic motorisé deux heures par jour
Contexte et mise en œuvre
Depuis ce lundi, le chemin des Hutins, qui conduit à l’école primaire de Confignon, est officiellement déclaré rue scolaire. L’accès est désormais interdit au trafic motorisé pendant deux heures par jour, le matin et l’après-midi, à l’exception des riverains.
Fréquence et public concerné
Cet axe accueille 220 enfants qui vont et viennent à l’heure d’entrée et de sortie, le matin et l’après-midi, selon les créneaux prévus par la mesure.
Origine et objectifs
Cette disposition est née d’une étude de mobilité réalisée avec la police municipale, les familles et l’ATE (Association transports et environnement). Selon Nicolas Roiron, responsable du service municipal des travaux, « les parents-taxis, le stationnement sauvage et le manque de visibilité constituaient un risque pour les écoliers ». La mesure est décrite comme préventive, sans qu’aucun accident n’ait été enregistré.
Réactions et observations des habitants
Nathalie von Gunten-Dal Busco, conseillère administrative chargée des espaces publics, précise que « il n’y a pas eu d’accident, mais c’est une mesure préventive ». Dans la commune de 4600 habitants, les réactions des familles ont été mixtes mais majoritairement favorables, avec des témoignages soulignant une amélioration de la sécurité.
Retours et déplacements des familles
Devant la barrière qui filtre l’accès deux heures par jour, de nombreux parents privilégient désormais la marche ou le vélo. Une mère affirme : « Il y avait trop de voitures avant, c’est plus sécurisé maintenant, je suis très contente ». Sa fille se réjouit de pouvoir se rendre à l’école sans l’accompagnement maternel.
Un père ajoutait que les automobilistes roulaient trop vite et que cette mesure était positive. Un autre parent, arrivé en retard en voiture, reconnaît que le dispositif peut compliquer le stationnement, mais qu’il s’habituera.
Mobilité et aménagements futurs
Le conseiller administratif Frédéric Reverchon, chargé de la mobilité, affirme qu’il existe des places dans le secteur et que la commune sera tolérante envers ceux qui s’arrêtent seulement quelques instants pour déposer leurs enfants. Par ailleurs, des zones de dépôt minute pourraient voir le jour dans le quartier autour de la rue fermée d’ici la fin de l’année.