Le maire de Thonon se retire du conseil d’administration de la CGN : contexte, enjeux et perspectives
Contexte et démission du maire de Thonon
Le maire de Thonon a choisi de se retirer du conseil d’administration de la CGN. Il n’a pas publié de commentaire sur sa démission, laissant planer une incertitude sur ses motivations.
Réactions et interprétation au sein du Conseil
Selon Benoît Gaillard, président du Conseil, les relations entre les parties n’étaient pas nécessairement rompues et ce départ ne serait pas synonyme de tensions. Il indique que le maire cherche à se concentrer sur son rôle de « commanditaire de l’offre » et sur les décisions publiques qui impliquent le déploiement d’un certain nombre de bateaux et le financement associé. L’objectif, poursuit-il, est de proposer un déplacement fiable et écologique entre les deux rives du lac pour le plus grand nombre.
Impact sur le financement et la desserte
La situation est compliquée par une décision française ayant réduit de moitié sa contribution financière, ce qui fragilise l’objectif du projet et oblige la CGN à réduire fortement sa desserte entre Thonon et Lausanne à partir de décembre.
Le maire se trouve ainsi confronté à un double rôle, entre ses fonctions d’administrateur et celles de financeur, alors que l’État appelle à une gestion budgétaire plus stricte et que les marges de manœuvre restent limitées.
Réactions locales et perspectives de négociation
Selon le président de l’Amicale des frontaliers, proche du dossier, cette démission peut être comprise et témoigner d’une volonté de recentrer les discussions à un niveau administratif supérieur. Les négociations futures pourraient alors se dérouler avec la Région Auvergne-Rhône-Alpes ou, le cas échéant, avec l’État français.