Pokrovsk-Myrnograd : démenti d’un encerclement et aperçu sur le nœud logistique du Donbass
Une confrontation intense se poursuit autour de Pokrovsk-Myrnograd, nœud logistique clé de la région industrielle de Donetsk, que les forces russes chercheraient à sécuriser en priorité. Des médias, des bénévoles et des militaires décrivent une situation difficile sur le terrain après l’infiltration de centaines de soldats russes dans la ville.
Déclarations et démentis officiels
« Il n’y a aucun encerclement de nos unités et de nos divisions », a assuré l’état-major de l’armée ukrainienne sur les réseaux sociaux. Cette précision fait suite à des informations russes évoquant un renforcement de l’encerclement dans cette zone.
Évolutions sur le terrain et points sensibles
La situation dans Pokrovsk et Koupiansk se serait détériorée rapidement, selon le ministère russe de la Défense, qui évoque aussi un nœud logistique et un point chaud des combats dans le nord-est de l’Ukraine.
Un couloir d’évacuation restreint
Selon DeepState, proche de l’armée ukrainienne, il n’existerait qu’un couloir étroit de moins de trois kilomètres de large qui pourrait permettre aux troupes ukrainiennes de quitter l’agglomération.
Visite présidentielle et suivi des troupes
Volodymyr Zelensky avait annoncé s’être rendu auprès des soldats dans la zone de Pokrovsk, et mercredi l’état-major a publié une deuxième vidéo montrant le chef de l’État en visite auprès des troupes.
Mesures logistiques et impacts régionaux
Le gouverneur de la région de Donetsk a annoncé la « décision difficile mais importante » de restreindre provisoirement la circulation des trains en provenance ou à destination de Kramatorsk, dernière grande ville du Donbass encore sous contrôle ukrainien.
Fuite des civils et évacuations
Cette mesure pourrait perturber les évacuations. Selon la correspondante de RTSinfo en Ukraine, Maurine Mercier, l’infanterie russe progresserait dans la ville : les 100’000 habitants ont dû fuir; un peu plus d’un millier y seraient restés coincés au milieu des combats. Kiev affirme toutefois qu’ils ne peuvent pas être évacués, en raison des risques et de l’intensité des affrontements.
La journaliste rappelle que la ligne Kiev-Kramatorsk était la dernière liaison ferroviaire entre la région de Donetsk et le reste de l’Ukraine.
Sources : sjaq et l’AFP.