Podcast Crimes suisses : les ripoux vaudois et l’évolution de la gendarmerie vaudoise
Contexte historique et retentissement médiatique
En mars 1993, le corps d’un ex-gendarme vaudois devenu restaurateur est découvert dans une forêt près de Pampigny. Il avait disparu plus de deux ans plus tôt, la veille d’une audition devant un juge d’instruction qui devait l’interroger sur les agissements de son associé, un ex-taulard.
Cette affaire a provoqué un vif émoi public, à une époque où plusieurs policiers étaient impliqués dans des affaires de chantage, de trafic de drogue, de prostitution et d’escroquerie. Le terme ‘ripoux’, popularisé par le cinéma français, a intégré le vocabulaire médiatique suisse.
Une gendarmerie en mutation
Trente ans plus tard, le commandant de la gendarmerie vaudoise, Alain Gorka, revient sur ce dossier dans le podcast ‘Crimes suisses’. Il met en avant une évolution des profils recrutés: des compétences humaines, de l’empathie et une solidité émotionnelle jugées indispensables pour faire face à des exigences croissantes, sans se laisser influencer.
Pour prévenir les dérives, il affirme que la gendarmerie s’appuie sur des procédures strictes et sur un dispositif d’investigation interne. Selon lui, il n’y a pas d’impunité.
Épisode et diffusion
L’épisode, intitulé Les ripoux vaudois, fait partie de la série Crimes suisses et dure environ 55 minutes. Il est présenté par Antoine Droux.