Ambassade d’Italie en Suisse dément toute suspicion de fraude visant les touristes lors du ravitaillement en carburant

Déroulement du phénomène de contamination du carburant : un incident isolé ou une problématique plus large ?

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Un incident impliquant un automobiliste suisse a récemment été relayé, suscitant un vif débat sur la possibilité de fraudes ciblant les touristes lors du ravitaillement. L’automobiliste, qui s’est arrêté dans une station-service Esso située à Fratta Sud, a constaté que son réservoir contenait de l’eau, alors qu’il y avait initialement fait le plein de carburant diesel. Si certains internautes suspectent une manœuvre frauduleuse, d’autres évoquent la rareté de tels incidents et appellent à la prudence dans l’interprétation.

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Position officielle de l’ambassade d’Italie face aux accusations de fraude

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Pour Gian Lorenzo Cornado, l’ambassadeur d’Italie en Suisse, ces affaires restent exceptionnelles et ne traduisent pas une pratique systématique. Il précise que selon les informations dont il dispose, ces incidents sont très rares et ne doivent pas être confondus avec des actes de fraude intentionnelle. En outre, l’ambassadeur souligne que le nombre important de touristes visitant l’Italie chaque année témoigne d’une stabilité qualitative dans la qualité des carburants et des stations.

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Résultats des contrôles effectués en station et contexte international

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Le gestionnaire de la station concernée a confirmé que des tests effectués récemment n’avaient pas révélé la présence d’eau dans le carburant fourni. Par ailleurs, des incidents similaires ont été recensés récemment en Suisse, notamment dans le canton de Thurgovie en 2024, ainsi qu’à Zurich en 2015, où des stations avaient reconnu des défaillances techniques et indemnisé les clients concernés. Il est aussi important de rappeler que, dans le cadre d’une enquête conduite par TF1, plusieurs dizaines de cas ont été signalés en France, relançant le débat sur la sécurité des stations-service.

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Les risques liés à l’infiltration d’eau dans le carburant : une problématique technique à différents niveaux

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Selon un ancien professionnel œuvrant dans la logistique pétrolière en Suisse, l’introduction d’eau dans le carburant pourrait intervenir dès l’étape du transport, lors du chargement ou du déchargement. Il évoque notamment un phénomène de condensation : lorsque les navires se déplacent lentement dans l’eau de mer, la coque refroidit, provoquant une humidification de l’air chaud contenu dans les citernes. Des capteurs de détection d’eau sont généralement utilisés dans les ports rhénans, permettant de refuser une cargaison dès qu’une anomalie est détectée. Cependant, si ces contrôles ne sont pas scrupuleusement effectués, un phénomène d’accumulation d’eau peut passer inaperçu, renforçant la probabilité d’incidents accidentels plutôt que d’actes délictueux. L’expert souligne également que, si la majorité des contrôles en port sont réguliers, la vérification à l’échelle des stations-service demeure limitée, ce qui pourrait expliquer certaines anomalies.

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Expérience des automobilistes face aux risques lors des ravitaillements étrangers

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Il n’est pas rare que des voyageurs rencontrent des difficultés lors de leurs plein à l’étranger, parfois anecdotiques, parfois plus compliquées. Certains témoins évoquent des incidents dignes d’un « bêtisier de vacances » lorsqu’ils ont eu à faire face à des problèmes de carburant, tandis que d’autres préfèrent éviter ces situations en limitant leur usage de la voiture à l’étranger. La vigilance demeure essentielle pour tout automobiliste, surtout lors de ravitaillements dans des stations inconnues ou situées dans des zones où la réglementation peut varier.

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