«Baby Shark» propulse The Pinkfong Company vers de nouveaux sommets financiers et boursiers

Succès planétaire de Baby Shark et influence médiatique

La chanson pour jeunes auditeurs, «Baby Shark», avec ses paroles décrivant une famille de requins, cumule plus de 16 milliards de vues sur YouTube, dépassant presque Despacito, deuxième vidéo la plus regardée sur la plateforme. Derrière ce phénomène, sorti il y a près d’une décennie, se trouve The Pinkfong Company, spécialisée dans l’animation pour enfants et les contenus éducatifs destinés au jeune public.

Le titre du studio a connu une hausse maximale de 60 % à l’ouverture lors de sa première séance à la Bourse de Séoul, puis a clôturé en progression d’environ 17 % par rapport au prix d’introduction fixé à 38 000 wons (22,3 euros).

Contexte boursier et cadre d’entrée en Bourse

Fondée en 2010, The Pinkfong Company tire l’essentiel de ses revenus de contenus vendus en ligne et de spectacles vivants. Selon les analystes, l’entrée en Bourse reste dans les fourchettes habituelles pour une IPO. Dans ce cadre, il est rappelé que les titres nouvellement cotés enregistrent généralement une hausse moyenne d’environ 30 à 40 % lors de leur première journée d’échanges.

Pour le créateur de Baby Shark, ce niveau de progression est perçu comme un phénomène naturel dans le cadre d’une introduction en Bourse.

Résultats et orientation financière en 2024

En 2024, The Pinkfong Company a publié un chiffre d’affaires en hausse de 11 % pour atteindre 97,4 milliards de wons (57,3 millions d’euros), accompagné d’un bénéfice d’exploitation de 18,8 milliards de wons (11,1 millions d’euros), soit près du quadruplement par rapport à l’année précédente.

Le mois dernier, le dirigeant Kim Min-seok a décrit l’entreprise comme une structure qui génère du bénéfice via son contenu. Il a expliqué que les coûts de production sont récupérés grâce à ses propres canaux, tels que YouTube et les applications, ce qui réduit la dépendance vis-à-vis des distributeurs externes et abaisse les coûts variables.

Portée mondiale de la culture sud-coréenne

La culture sud-coréenne demeure un moteur mondial depuis plusieurs années, illustrée par des phénomènes ultraromantiques comme le groupe de K-pop BTS, ainsi que par des productions télévisuelles telles que Squid Game et Kpop Demon Hunters, qui renforcent l’influence du pays dans les industries médiatiques à l’échelle internationale.