La pêche attire les jeunes européens comme échappatoire aux écrans

Un engouement naissant chez les jeunes

De Paris à Londres et jusqu’à Amsterdam, des jeunes pêcheurs affichent fièrement leurs prises sur les réseaux sociaux, signe d’un intérêt croissant pour la pêche.

La pratique et ses enjeux

En Suisse, la technique « no-kill » est présentée comme illégale. Après la capture et la publication du trophée, le poisson peut être relâché et poursuivre sa vie dans l’eau, tout en restant visible en ligne.

À Yverdon, une passion qui occupe le temps libre

À Yverdon, Clément, Stefan et Thimothé passent désormais une part importante de leurs loisirs à cette activité et préfèrent s’éloigner du téléphone pour se vider la tête.

Clément précise : j’y passe de 8 h à 19 h pendant les vacances et les semaines scolaires, et il vient après les cours avec des amis ; même 20 minutes peuvent valoir la peine.

Thimothé ajoute que cette pratique permet non seulement de pêcher mais aussi d’être en contact avec la nature.

Élan partagé par les acteurs du secteur

Champion de France 2025, William Courte exploite un magasin spécialisé près de Lausanne et se félicite de voir des jeunes intégrer sa clientèle. Il estime que les accueillir tôt peut les fidéliser sur le long terme.

Le père de Clément se montre surpris mais heureux : « C’est en extérieur, c’est encore mieux ».

La Fédération suisse de pêche se satisfait également de cet élan : malgré une érosion des effectifs sur quarante ans, elle observe une hausse des inscriptions des jeunes aux formations à travers le pays.

Carole Pantet/juma

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