Manchester: six personnes en garde à vue après l’attaque contre une synagogue et répercussions au Royaume-Uni
Éléments entourant l’enquête et l’état des victimes
Six personnes ont été arrêtées et placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête antiterroriste, soupçonnées de préparation et incitation à commettre des actes terroristes. La police antiterroriste a demandé des mandats afin de pouvoir les maintenir en détention.
Deux fidèles ont été tués lors de l’attaque contre la synagogue à Manchester. L’un d’eux a été blessé par balle par les forces de l’ordre intervenant pour neutraliser l’assaillant. Selon l’Independent Office for Police Conduct (IOPC), l’autopsie a conclu à une blessure mortelle par balle.
Trois hommes grièvement blessés restent hospitalisés samedi; l’un d’eux a également été touché par un tir de la police.
Cet attentat est présenté comme l’un des pires visant la communauté juive en Europe depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre à Gaza.
Manifestations et réactions publiques
Un millier de personnes se sont réunies à Londres pour soutenir Palestine Action, organisation classée comme terroriste par les autorités, malgré les appels du gouvernement et de la police à ne pas manifester en solidarité avec la communauté juive.
Le Premier ministre Keir Starmer a indiqué sur X que tous ceux qui envisagent des manifestations devraient reconnaître et respecter la douleur des juifs britanniques: c’est un moment de deuil et ce n’est pas le moment d’attiser les tensions.
Les autorités ont averti que ces manifestations risquaient d’accentuer les tensions et ont appelé à leur annulation. Néanmoins, environ cent manifestants se sont rassemblés à Manchester en soutien aux Palestiniens.
À Londres, environ 1 000 personnes se sont réunies à Trafalgar Square pour Palestine Action, organisation classée terroriste par le gouvernement début juillet après des actes de vandalisme, notamment sur une base de l’armée de l’air.
Vers 16h00 (15h00 GMT), la police avait procédé à l’arrestation de 175 personnes pour soutien à une organisation interdite. Plus de 1 400 personnes avaient été arrêtées au total lors des deux rassemblements précédents.
