Plan vaudois pour réaligner les compétences sur les besoins des entreprises

Contexte et objectifs du plan vaudois

Le canton de Vaud présente un plan d’action 2025-2027 visant à réaligner les compétences sur les besoins des entreprises, afin de maintenir l’employabilité et d’anticiper les mutations futures de l’économie, notamment dans les secteurs identifiés par les projections nationales.

Selon des prévisions nationales, un manque de main-d’œuvre qualifiée pourrait toucher des domaines clés tels que la santé, le domaine social, la formation, l’industrie et la construction, selon le communiqué officiel du canton.

Adapter l’offre d’emploi à la demande des entreprises

Pour de nombreuses entreprises, le recrutement demeure une préoccupation majeure : les embauches prennent plus de temps et la main-d’œuvre disponible se fait rare. Le directeur romand de Siemens a expliqué que les recrutements s’effectuent parfois en périphérie, notamment en France ou en Allemagne, pour répondre aux besoins.

Ces difficultés et les solutions envisagées

Le responsable évoque un décalage entre les qualifications locales et les exigences professionnelles. Il souligne que nombre de demandeurs doivent suivre une formation continue pour pouvoir se repositionner sur le marché du travail et accéder à de nouvelles opportunités.

Isabelle Moret, à la tête du Département vaudois de l’économie, rappelle que la demande et les compétences doivent converger: chacun possède un potentiel, à condition qu’il corresponde aux besoins des entreprises.

Les priorités et le cadre financier

Au cœur du plan se trouve un réalignement des compétences, afin de maintenir l’employabilité, d’assurer la relève et d’anticiper les besoins futurs de l’économie. Avec des transitions professionnelles fréquentes évoquées dans le parcours des Suisses, l’enjeu est d’accompagner ces évolutions.

Le plan 2025-2027 réunit seize mesures et mobilise un budget de 100 millions de francs, ciblant en priorité les travailleuses et travailleurs âgés, les jeunes, les femmes et les personnes immigrées.

À l’ère de l’intelligence artificielle

Le Conseil d’État envisage que les métiers de demain demeurent proches mais exigeront des formations et des orientations adaptées, y compris des micro-formations, afin d’assurer l’employabilité du plus grand nombre et le bon choix professionnel.

Frédéric Borloz, ministre de la Formation professionnelle, rappelle ce besoin d’accompagnement et de formation continue pour préparer ces transitions.

Observatoire et prochaines étapes

Le gouvernement prévoit la création d’un observatoire dynamique des emplois et des compétences afin d’anticiper les mutations du marché du travail à l’ère de l’IA, et de guider les actions du plan d’action.

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