Trump affirme une IRM parfaite lors d’un voyage en Asie malgré des ecchymoses et des chevilles gonflées
IRM jugée parfaite lors d’une visite médicale pendant une tournée en Asie
Donald Trump, en déplacement en Asie, a indiqué lundi avoir passé une IRM au cours d’une visite médicale au début du mois, sans préciser quelle partie du corps était concernée par cet examen d’imagerie.
«J’ai passé une IRM. Elle était parfaite», a déclaré le président américain en vol vers Tokyo à bord d’Air Force One, renvoyant vers ses médecins. «Personne ne vous a jamais communiqué des comptes-rendus comme je le fais, et si je ne pensais pas que ça allait être bon, je vous le ferais savoir aussi, je ne me cacherais pas, je ferais quelque chose», a ajouté Donald Trump, 79 ans, le plus âgé des chefs d’État américains à avoir prêté serment.
Le compte-rendu de sa visite médicale effectuée début octobre, près de Washington, signé par le médecin de la présidence Sean Barbabella, indique que Donald Trump « continuait d’avoir une santé exceptionnelle, avec de bonnes performances cardiovasculaires, pulmonaires, neurologiques et physiques ». La Maison-Blanche présentait cette visite comme une procédure de routine et il s’agissait de sa deuxième visite médicale depuis son retour à la Maison-Blanche en janvier, après une première en avril.
«Les médecins ont dit que ces résultats étaient parmi les meilleurs pour (mon) âge, parmi les meilleurs qu’ils aient jamais vus», a encore affirmé Donald Trump, lundi.
Éléments médicaux et contexte
En juillet, la Maison-Blanche avait annoncé que Donald Trump souffrait d’insuffisance veineuse chronique, une affection bénigne et répandue, se manifestant notamment par des gonflements au niveau des chevilles.
Par ailleurs, des images montrent des ecchymoses sur le dos de la main droite, souvent recouvertes d’épaisses couches de maquillage. La Maison-Blanche attribue ces traces à des « serrages de mains » répétés et à la prise d’aspirine « dans le cadre d’un régime préventif cardiovasculaire standard ».
Donald Trump fait l’objet de questions et de spéculations sur sa santé, mais celles-ci restent loin d’atteindre l’intensité des discussions entourant son prédécesseur démocrate, Joe Biden.